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Gigaset AG est un fabricant d’appareils de communication mobile et d’appareils pour la maison intelligente coté en bourse ; ses activités opérationnelles sont menées par sa filiale Gigaset Communications. La société a opéré sous le nom d’Arques Industries jusqu’en 2010 et était à l’origine une société d’investissement. En 2015, la société a réalisé un chiffre d’affaires de 305 millions d’euros et employait 1 366 personnes dans le monde.
En mai 2018, Gigaset a annoncé qu’il serait le premier fabricant depuis 10 ans à produire à nouveau des appareils mobiles en Allemagne sur un site à Bocholt dans la région de Münsterland.
Gigaset était à l’origine une marque de Siemens Home and Office Communication Devices. Cette activité a été vendue par Siemens sous le nom de Gigaset Communications et acquise par Arques et Arques Industries, le prédécesseur de l’actuelle Gigaset AG. Suite à cette acquisition, Arques a décidé en 2010 de cesser l’activité de placement et de se donner pour objet social la fabrication et la vente de matériel de télécommunication. Dans le cadre de cette transaction, l’ancienne Arques a été rebaptisée Gigaset AG.
Le 26 janvier 1900, Hermann Vollrath fonde la société anonyme Bad Salzschlirf, qui reprend l’ensemble de l’exploitation des thermes de la ville de Bad Salzschlirf, existant depuis 1838, pour 1,25 million de marks. En outre, la société AG Bad Salzschlirf a repris les autorisations pour les sources et les mines, a mis en bouteille l’eau des Bonifatiusbrunnen à Bad Salzschlirf et a vendu, entre autres, de l’eau minérale et des limonades provenant des sources de Bad Salzschlirf. La société a émis des actions à 100 et 1.000 marks de valeur nominale. Au début de la guerre, en 1939, les opérations régulières de baignade ont pris fin. Les trois hôtels de cure de l’AG Bad Salzschlirf ont été confisqués et servent désormais d’hôpital militaire pour les soldats blessés. En 1949, ils ont été utilisés pour la première fois comme quartiers pour les troupes d’occupation, avant de revenir à la propriété de l’AG Bad Salzschlirf un an plus tard.
La loi sur la réduction des coûts, combinée à une mauvaise gestion, a mis la société AG Bad Salzschlirf en difficulté financière, de sorte qu’au début des années 90, elle a dû se séparer de 300 employés, vendre trois bains, l’exploitation de la source minérale et le bain de marais, et fermer un hôtel thermal. Mais cela n’a pas suffi à réduire les pertes, raison pour laquelle la société AG Bad Salzschlirf, qui, selon le président du conseil de surveillance de l’époque, Friedrich Kramer, s’était de plus en plus transformée ces dernières années en une société immobilière déficitaire, a dû déposer son bilan le 7 février 2001 pour cause d’insolvabilité. Les principaux actionnaires étaient alors le district de Fulda avec environ 45 %, la Landesbank Baden-Württemberg avec environ 25 % et la famille Retzmann avec environ 11 %. Le 31 juillet 2001, tous les employés ont reçu leur avis de cessation d’emploi et la vente des biens immobiliers encore détenus par la société a commencé. Les activités de la station thermale ont été reprises par la municipalité de Bad Salzschlirf avec l’aide de plusieurs groupes d’investisseurs. L’investisseur Peter Löw et le groupe Buchanan de l’investisseur Steven Wilkinson ont présenté une offre d’achat pour la société écran restante à 32,60 euros par action, ce qui était nettement inférieur à la cotation de l’époque. A la fin de la période de l’offre, le 31 juillet 2002, ils avaient apporté 83 % du capital sous leur contrôle.
Le 24 juin 2002, la société AG Bad Salzschlirf a convoqué une assemblée générale au cours de laquelle ont été présentés le nouvel objet social et la nouvelle dénomination sociale Arques, qui selon Löw est dérivée du mot espagnol pour arcs (arcos). Le nouveau but de l’entreprise était d’investir dans des entreprises de taille moyenne ayant besoin d’être restructurées dans le but de les vendre après leur restructuration et leur réorientation. Dans ce contexte, Arques a acquis auprès de Siemens le groupe Siemens Home and Office Communication Devices pour 45 millions d’euros en 2008. Un litige est survenu avec Siemens concernant des impayés pour le montant décrit ci-dessus et des garanties pour un montant de 15 millions d’euros. Dans le cadre de ce litige, Siemens a déposé une plainte pour fraude, qui a donné lieu à une perquisition dans les locaux d’Arques Industries. Le procès s’est finalement terminé par un règlement.
En 2010, Arques Industries a changé de nom pour devenir Gigaset. La société a finalement vendu toutes ses participations à l’exception de ses deux filiales Gigaset Communications (téléphones) et SM Electronic (récepteurs satellites).
Fin septembre 2013, Gigaset a annoncé une augmentation de capital par émission d’actions et d’une obligation convertible, qui a été largement souscrite par l’investisseur chinois Pan Sutong (via son véhicule Goldin Fund), de sorte qu’il détenait 24 % du capital de Gigaset après la réalisation de l’augmentation de capital fin octobre ; dans un accord d’investisseur, Goldin Fund s’est engagé auprès de Gigaset à faire une offre d’acquisition de toutes les actions de la société (offre de reprise) après l’augmentation de capital. L’investisseur Pan Sutong détient désormais 85 % des actions de Gigaset AG et
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